Minibus quand tu nous tiens

Nous quittons notre cher Laos pour découvrir une nouvelle destination, le Cambodge. Pour ce faire, nous avons fait appel à un nouveau service en vigueur depuis un an, le minibus qui te permets de te rendre des 4000 îles à Siem Reap au Cambodge DIRECT. Et direct, c’est pas peu dire…

Tout d’abord un minibus lao t’emmène avec tes compatriotes touristes jusqu’à la frontière. Jusque-là tout va bien. Puis les douaniers rentrent en scène… Aujourd’hui, c’est Dimanche, donc il faut payer ses 2 dollars pour sortir du pays… Logique. Au passage douanier du côté Cambodgien, on prend les mêmes et on recommence, paye tes 2 dollars… Vous allez me dire, 8 dollars à deux, c’est pas grand-chose, certes, mais entre le change qui nous a déjà dépouillé, le fait qu’on n’ait pas pu retirer d’argent depuis Pakse, il ne nous reste après le passage frontière que… 10 dollars. Et pas moyen de trouver un distributeur ou une banque avant Siem Reap, que nous atteindrons seulement le lendemain… Dur, dur !

De l’autre côté de la frontière nous attend notre nouveau moyen de locomotion cambodgien, le fameux minibus. Un minibus cambodgien, c’est un minibus en piteux état, qui compte 12 places mais où tu t’y enfournes à 15 minimum. Nous en avons expérimenté 3 d’affilé, et la palme revient au dernier, le minibus rouillé tout défoncé, des planches de bois sous les sièges, ce qui fait que tu voyages les genoux au niveau des oreilles… Il fallait voir le chauffeur se gausser de notre infortune, et cracher à tout bout de champs pas la fenêtre. Assise juste derrière, j’avais la chance de recevoir régulièrement quelques reliquats de cette substance visqueuse.

Angkor, la cité khmère

Après deux jours de ce traitement d’enfer, nous arrivons à Siem Reap, la ville aux portes de la cité d’Angkor.

Siem Reap est une ville touristique, qu’on se le dise. Les restaurants sont neufs et à la déco soignée, les bars branchés, bref, un autre juan-les-pins…

Nous en profitons pour faire découvrir à nos papilles quelques nouvelles saveurs, et nous mangeons allègrement du serpent (…c’est bon), du crocodile (…c’est bon), de l’autruche (… c’est bon) et du kangourou (ça c’est fort mais c’est bon) autour d’un barbecue asiatique dont nous vous avions déjà parlé. Un vrai régal !

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Bon, nous ne sommes pas venus pour faire de nouvelles expériences gustatives mais bien pour visiter Angkor, et c’est à 5h00 du matin le lendemain que notre tuk tuk nous emmène pour découvrir l’ancienne capitale Khmer.

Le site d’Angkor est immense, des temples sont cachés un peu partout dans la forêt, c’est pourquoi il est nécessaire d’avoir un moyen de locomotion. Nous avons opté pour le tuk tuk car il fait chaud et humide ici, très humide, tant pis pour le vélo, on choisit la facilité. Et on en a visité des temples, des anciens, des plus récents, des restaurés, des en ruines, des gros, des petits, mais nos préférés ont été les sites pré-classiques et bien sûr ceux où l’on admirait ces arbres centenaires prenant racines sur les vestiges de la civilisation khmère.

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Bref une bonne petite journée culturelle, harassante mais enrichissante.

Retour à Bangkok

On vous l’a dit, c’était Cambodge express, et nous revoici reparti en direction de Bangkok sur les routes khmères… Enfin routes, c’est un bien grand mot, la vérité serait plutôt de les nommer pistes, et pour être plus précis nous dirions pistes boueuses, voire, si le mot existait, gadoueuses.


Nous sommes toutefois arrivés à bon port, et encore une fois Bangkok est un choc, retour à la cité moderne et frénétique.

Deux jours d’organisation à Bangkok, banque, billet de train, internet, entrecoupés d’une visite culturelle (le fameux bouddha couché du Wat Pho, un bouddha en or de 46 m de longueur sur 15 m de haut, une belle bête), d’un peu de shopping (nos vêtements de baroudeurs commencent à rendre l’âme) et de soirées passées avec des voyageurs français barbus à l’accent chantant (ils se reconnaîtront), avant de quitter la Thaïlande et de reprendre le train pour notre prochaine destination : la Malaisie.

 

Si vous avez manqué le début du tour du monde

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