Nous quittons Mexico et ses fous et nous dirigeons vers la côte. Prochaine étape : Veracruz. Là-bas il y a la mer, le soleil, et on aimerait bien se poser un peu, histoire de nous changer du bus. Il faut dire que ces derniers temps ont été assez lourds de trajets, on n’est pas loin des 4000 kilomètres en 10 jours !

À Veracruz, il fait froid, parole de Mexicain

Nous voici arrivés à la gare des bus. On demande à un taxi s’il connaît un hôtel pas cher, il nous répond « un hôtel avec les 3 B, Bueno, Bonito, et Barato », c’est à dire Bon, Joli et Pas cher, ben oui, c’est ça qu’on voudrait s’il vous plait monsieur. Pas de problème, cet homme est efficace, il a ses adresses.

Il nous explique également qu’en ce moment il fait froid, et ça, c’est une chose que l’on n’avait pas remarqué. En effet, à Veracruz, lorsqu’il fait moins de 30 degrés, on se pèle les miches… En tout cas, nous, on est bien content de la température, et, après avoir déposé nos sacs à dos dans la chambre, nous partons à la découverte de la ville et de ses plages.

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Une petite marche de trois quarts d’heure le long d’une promenade gagnée sur la mer nous amène à la playa de Veracruz. Sable brun, eau bleue foncée et des tas de mexicains qui prennent un bain. Les filles sont généralement habillées, ici on ne dévoile pas son corps lorsque l’on se baigne. Du coup, rares sont les serviettes étendues sur le sable, car ici on ne fait pas non plus bronzette. A la place des serviettes, des tables à perte de vue, et des serveurs qui vous accostent tous les 2 mètres pour vous proposer une bière, un poisson, un cocktail. La plage nous est sympathique, la mer relativement chaude, on reviendra se faire un plouf demain !

À Veracruz, on aime la musique

Il fait soif, c’est l’heure de l’apéro, nous nous rendons au Zocalo, la place principale du centre de Veracruz. C’est samedi soir, les gens sont de sortie, et nous nous posons sur l’une des nombreuses terrasses. Il paraît que Veracruz est la capitale de la musique mexicaine, la ville s’est spécialisée entre autres dans la Bamba, la Marimba ou le Danzon. Et bien, nous allons en faire l’expérience, Veracruz et la musique, c’est une réelle histoire d’amour ! Qui se transforme parfois en une cacophonie à la mexicaine…

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Un premier groupe de musiciens tout en noir joue autour d’une table, à quelques mètres de nous. Apparaît le groupe des tout en blancs, qui se poste un peu plus loin, mais voilà aussi les rouges, et bientôt les multicolores ! ce n’est pas fini, d’autres noirs (il y a plusieurs bandes) arrivent avec leur xylophone et s’installent… à 50 cm de notre table… Nous nous échappons, la musique, c’est sympa en fond sonore, mais lorsqu’il faut crier pour se faire entendre, ça l’est nettement moins… Enfin, au milieu de la place, une estrade a été montée, et des musiciens antillais commencent leur show. Veracruz ne fait pas défaut à sa réputation !

Nous restons quelques jours à Veracruz… Ah ben non.

Un vent à balayer les perruques souffle sur Veracruz. C’est la tempête, et pour le coup, la température s’est rafraîchie ! La plage, c’est donc compromis… En plus, c’est dimanche, et le dimanche, c’est pas très rigolo. Tout est fermé, et on se pose la question : reste-t-on, reste-t-on pas ? Reste-t-on pas gagne, et nous voici reparti sur les routes en direction de Palenque.

Si vous avez manqué le début du tour du monde

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