Thaïlande : Chiang Mai

ENFIN ! Après un bon mois d’attente et de recherches frénétiques, nous avons récupéré un chargeur pour notre ordi… Non pas que nous ayons finalement déniché cet objet magique dans un boui boui thaïlandais, on a abandonné l’idée depuis longtemps… C’est bel et bien super papa qui nous l’a dégoté de France grâce à la magie d’internet et la salvatrice Carotte qui nous l’a amené… Sacré travail d’équipe ! Cela va devenir nettement plus facile de tenir à jour le récit de nos aventures.

Et c’est une belle Carotte séchée qui nous arrive du Canada, douze heures de décalage horaire dans la tête et trois jours de voyage dans les pattes… On est vraiment heureux de la retrouver, c’est un peu de chez nous qui vient nous rendre visite. Non pas que la France nous manque déjà, nous ne sommes partis que depuis un mois, mais nous savons que nous n’allons pas la revoir de si tôt, il nous reste, attend, oui, c’est ça, presque onze mois de voyage ! Alors Carotte, c’est un peu comme un petit bout de camembert après un mois de nouilles, et ça fait du bien.

Chiang Mai, la ville du grand nord

Nous partons tous les trois à la conquête de la grande ville du nord. Chiang Mai et les petites rues piétonnes de sa vieille ville nous enchantent, point de départ pour de nombreux voyageurs vers les tribus des montagnes.
Nous, on s’accorde ici notre premier massage thaï… Vêtus d’un pantalon de pêcheur et d’une chemise ample, trois petites thaïs s’évertuent à relaxer nos corps fourbus… Le massage thaï favorise la circulation d’énergie. Alors pour débloquer les flux, elles n’hésitent pas à appuyer de toutes leurs forces sur les points du corps à relaxer. A les voir si menues et si délicates, on n’aurait jamais pensé qu’elles avaient autant de force dans les doigts !

Et que je te malaxe, et que je te triture, et que je te presse… Sébastien hérite de la vétérante, moi de la petite pipelette, et Carotte de la Mama thaï. Verdict ? Pour Seb et son grand gabarit, il faudra réessayer avec une petite dame plus puissante, pour moi, c’est douloureux mais on se sent bien après, pour Carotte… euh, Carotte, réveille-toi !