La semaine aura été dure en épreuves… de transports en commun. Petit tour des divers moyens de locomotion à l’indienne.

Local bus de nuit

Ça y est c’est fait on l’a testé, le local bus de nuit ! En gros, c’est le même que de jour, il y a autant de monde dedans et il s’arrête toujours autant, sauf que ça dure deux fois plus longtemps et qu’il fait tout noir…
Évidemment, impossible de dormir lorsque l’on tressaute à chaque aspérité de la route, et sur les routes indiennes, ça veut dire très très souvent… Nous nous étions mis au fond pour avoir plus de place pour ses jambes mais on y rebondit d’autant plus souvent… Grand moment garanti ! Le problème n’est pas la nuit blanche plutôt sympa en fin de compte mais plutôt l’arrivée dans une ville indienne après la nuit blanche…

Welcome back in Hell

Et ça klaxonne, et ça grouille, et ça nous agresse… Après une semaine de montagne, nous avions oublié ce qu’était une ville indienne. Derha Dun est peut-être une ville plus petite que Delhi, il n’empêche qu’elle lui ressemble en de nombreux points. Vite vite, échappons-nous !

La colonie tibétaine

Si nous sommes venus à Dehra Dun, ce n’est pas pour faire du tourisme, mais pour rendre visite à la famille de Kundol, la jeune fille tibétaine que ma maman parraine. Kundol, âgée de 20 ans n’est pas là, elle poursuit ses études à Bangalore, à plus de 2000 km de là, mais ses parents nous ont invité pour le déjeuner.
Moment d’émotion lorsque nous rencontrons cette famille tibétaine dont nous avons tant entendu parler en France.
Jampa (le père) et Chung (la mère) vivent au sein d’une colonie tibétaine qui compte 2000 personnes à quelques kilomètres de Dehra Dun. La colonie, c’est en fait un village de petites maisons tibétaines entièrement autonome, avec son propre hôpital, restaurants et épiceries, au coeur d’une nature paisible et reposante.

Nous sommes accueillis comme des rois. Jampa a préparé un déjeuner digne du plus haut dignitaire tibétain ! Légumes, riz, viande, et même momos, ces fameux raviolis traditionnels du Tibet (à la viande de boeuf, il ne faut pas le dire aux hindous !)
Selon leur tradition, et on vous avoue que cela a été une expérience plutôt étrange pour nous, nos hôtes se sont servis seulement après que nous ayons mangé… Drôle de sensation que de prendre le repas devant eux sans le partager !


Il est 14h00 Chung doit reprendre son travail à l’hôpital. Il est temps pour nous de repartir. Jampa nous raccompagne jusqu’à la gare des bus. Serviable comme il est, il tient absolument à nous trouver le bon moyen de transport pour Haridwar, notre prochaine étape, et à peine débarqués du taxi il nous presse et nous jette dans un bus qui part dans la minute… Voici notre dernière expérience de local bus.

Le conducteur de bus fou qui a une maladie à la main droite

Assis à côté du chauffeur sur une banquette dans une position extrêmement inconfortable et sous une chaleur torride, c’est parti pour 2 heures de local bus… qui se révèlera être l’expérience la plus éprouvante de tous nos trajets indiens.
Un chauffeur qui roule à toute vitesse, double camions et voitures à tout va, et surtout qui a une étrange maladie à la main droite : comme un automatisme, il appuie sur son klaxon toutes les … deux secondes. Même et surtout quand ce n’est pas nécessaire… Bref, un vrai calvaire, d’autant plus que nous sommes assis en face de lui. Et qu’on a une irrépressible envie de lui mettre des claques.

Refugiés dans un hôtel de luxe

Épuisés et excédés par ces deux heures d’enfer, nous arrivons à Haridwar, ville sainte au bord du Gange, où se rendent toute l’année des pèlerins venus des quatre coins de l’Inde. Dans un tourbillon de chaleur, nous sommes alors assaillis par des hordes de rabatteurs d’hôtel, chauffeurs de taxi, conducteurs de rickshaws, et notre patience commence à être fortement échaudée…
Après avoir passé en revue quelques hôtels miteux aux prix exorbitants, nous finissons par nous réfugier (et le terme n’est pas trop fort) dans un hôtel de luxe. Et pour une fois, nous dormons dans des draps propres, dans une chambre fraîche, avec vue sur le Gange.

Gange et ayurvédisme

On ne peut décemment pas se trouver aussi près du Gange sans s’y baigner. D’autant qu’on bénéficiait dans notre hôtel de luxe d’un accès privé au fleuve. À Haridwar, le cours d’eau est encore proche de sa source et pas encore trop pollué. On a donc testé !
Conclusion : le bain dans le Gange c’est tumultueux (Quelle puissance !) mais surtout c’est froid !

Puisqu’on est dans le luxe autant y aller jusqu’au bout, nous décidons d’essayer le massage ayurvédique, tradition indienne.
Conclusion pour Seb : ça fait pas grand-chose.
Conclusion pour Aurélie : Dieu que ça fait mal !

On troque le local bus pour l’Indian Train

Dernière ligne droite avant le décollage pour la Thaïlande : le train ! Départ d’Haridwar à 6h00 du matin pour 5 heures de trajet, arrêt de quelques heures à Delhi (Non pas ça !) et rebelote pour 16 heures de train jusqu’à Bombay.
Conclusion : C’est trop cool l’Indian Train ! On dort, et on ne rebondit même pas !

Bombay, la ville de tous les extrêmes

Un petit tour de Bombay ce matin pour voir les lieux touristiques, sous un soleil de plomb, et puis s’en va vers l’aéroport.
Bombay est une ville gigantesque, où se côtoient d’immenses tours privées, hôtels de luxe et le plus grand bidonville du monde (1 million de personnes).
Encore quelques heures d’attente (seulement 14) à l’aéroport, et nous atteindrons notre nouvelle destination : la Thaïlande.

De nouvelles aventures en perspective !

 

… Si vous avez manqué le début du tour du monde

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