Jusque dans les années 1960, l’économie était traditionnellement basée sur l’agriculture, et la population principalement rurale. L’industrialisation tardive du pays a permis de préserver le paysage bucolique que nous connaissons encore aujourd’hui.
La frénésie immobilière des années 2000 a bien vu un boom des constructions de maisons dans la campagne irlandaise, mais le charme du pays est intact et l’Irlande toujours auréolée d’une aura mystique.
Les murs de pierres sèches
Les murs de pierres sèches jalonnent l’Ouest irlandais et donne un charme indéniable au paysage. Les sols étant très rocailleux dans cette partie du pays, les terres agricoles doivent être « dé-pierrées » et les pierres stockées. La construction de murs de pierres sans mortier permet alors de délimiter les terrains, de parquer les troupeaux et de permettre aux animaux de s’abriter du vent.
C’est sur les Iles d’Aran que l’on retrouve le plus dense réseau de murs.
Les maisons de toits de chaume
La maison traditionnelle irlandaise est un cottage d’une seule pièce, dont les murs sont de pierre, le sol de terre et le toit de chaume. Autrefois, un feu de tourbe brûlait dans un foyer ouvert, et la famille entière dormait sur un matelas de jonc à même le sol. Les animaux, généralement une vache, un cochon, quelques poules, leur tenaient compagnie la nuit afin de les protéger des dangers mais également afin de leur octroyer un peu de leur chaleur.
Le toit de chaume était en jonc, paille ou roseau, et son remplacement un grand évènement. D’ailleurs, tous les voisins y participaient.
Aujourd’hui, quelques maisons résistent encore à la modernité, et continuent de faire partie du paysage irlandais. On peut apercevoir quelques chaumières dans le Burren ou Adare par exemple. Afin de préserver ces habitats d’un autre temps, certains cottages ont été déplacés et préservés dans des parcs accessibles au public, comme le parc de Bunratty.
Les Ruines irlandaises
Au gré de ses pérégrinations en Irlande, le voyageur rencontre les ruines qui racontent le passé irlandais. Les dolmens nous parlent des premiers hommes, les monastères de la vie au moyen-âge, les forts circulaires la rude vie en campagne.
Plus de 500 châteaux, la plupart accessibles gratuitement, racontent l’histoire tumultueuse de l’Irlande. La grande majorité ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, donnant au paysage une douce note romantique et mystérieuse.
Les villages colorés
En Irlande, on aime la couleur ! Pour contrer la morosité qui envahit parfois le ciel, les irlandais parent leurs maisons de vives teintes. Rien n’est trop osé, et le bleu turquoise voisine allègrement avec le rose fuchsia. Et si l’envie nous en dit, on peut troquer son jaune vif pour un vert pâle ! Une légende raconte que ce sont les femmes qui ont eu l’idée de peindre les façades de leurs habitations, afin que les hommes ne se trompent pas de maisons au sortir du pub…
Les moutons !!!
3,5 millions de moutons, presqu’autant que d’habitants… Ça en fait des moutons dans le paysage ! En Irlande, on parle donc souvent des moutons, mais en réalité ce sont les vaches les plus nombreuses : plus de 6,5 millions. Meuhh !
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