Nous partons pour la capitale de la Nouvelle Zélande, j’ai nommé Wellington. Notre bateau est supposé partir à 5h45 du matin, arrivée à 8h30, ce qui nous laissera tout le loisir de visiter la ville. Juste avant de partir, nous ouvrons notre boite email et découvrons un message de la compagnie maritime : notre bateau est annulé, nous partirons donc avec celui de 9h30. Ok pour une petite grasse mat improvisée… Sauf que finalement le bateau en question ne pointera le bout de son nez que vers midi. Bref, nous atteignons finalement Wellington avec 8 heures de retard, il pleut et il fait froid, et il est plus que temps de se trouver un endroit où dormir. Pas facile, tous les backpackers sont complets, ce soir il y a un match de rugby… Après une dizaine de coups de fil, l’un d’eux nous répond finalement positivement.

Ici, plein de chambres de libres. Forcément, c’est certainement le backpacker le plus miteux de toute la ville. La réceptionniste aux mèches violettes et aux multiples piercings n’est pas des plus avenantes, et des affichettes scotchées un peu partout te réprimandent avant même que tu aies posé le pied dans ta chambre (genre « t’as payé, si la chambre ne te plaît pas, tant pis pour toi »). Un vrai havre de paix… Qu’à cela ne tienne, nous n’allons pas rester longtemps, nous avons décidé de louer un van à Wellington. Il faut dire que traverser la Nouvelle Zélande sans voiture est extrêmement difficile et frustrant, peu de bus, ils sont assez chers, les trajets sont très longs et on ne peut pas se rendre partout. Avec le van, vive la liberté ! 

wellington


Sauf qu’à Wellington, il n’y a pas de loueurs de vans… Ça a beau être la capitale, ce n’est que la troisième ville de Nouvelle Zélande avec ses 200 000 habitants ; il faut donc que nous nous rendions à Auckland… Ça, c’était pas prévu. Qu’à cela ne tienne, nous irons donc là-bas tout au nord dès demain, nous réservons notre billet de bus sur internet, et après un petit tour au Te Papa, un formidable musée sur la géographie et l’histoire du pays, nous nous endormons en rêvant à notre futur van..

Réveil de bon matin pour prendre notre bus prévu à 8h00. Nous quittons notre charmant backpacker, il est 7h30, nous sommes en avance comme d’habitude et on en profite pour aller boire un petit thé bien chaud avant nos 12 heures de trajet… On trouve même un café d’ouvert. Toutefois c’est assez étrange, sur la porte une affichette indique qu’il n’ouvre qu’à 8h00… Les gens sont bien matinaux pour un dimanche matin… Un doute s’insinue dans nos esprits… Vérification faite auprès de la serveuse, il est… 8h30… On vient de passer à l’heure d’été… Et on a loupé notre bus… non modifiable, non remboursable…

Bon, qu’à cela ne tienne, changement de plan, nous décidons de partir dans l’après-midi pour le Mont Taranaki, un volcan tout à l’ouest de l’île, et tant pis pour le van, il attendra encore un peu. Nous pouvons alors profiter durant quelques heures de cette merveilleuse journée ensoleillée sur la terrasse d’une brasserie et nous nous offrons une fois n’est pas coutume un délicieux repas accompagné… de mousseux !

Taranaki, le volcan filou

Le Mont Taranaki est un superbe volcan dormant de 2518 mètres de haut, montagne sacrée que l’on peut voir à des centaines de kilomètres à la ronde, tout seul qu’il est entre mer et plaine. Et pour cause, la légende Maori raconte qu’autrefois il faisait partie du groupe de volcans qui se trouve au centre de l’île. Mais voilà, Taranaki, le volcan filou, a piqué la jolie fiancée de Tongariro, ce qui a fortement déplu à ce dernier, on l’imagine. Pour le punir, il décide de le chasser, et voici notre Taranaki qui se retrouve tout seul tout au bout de l’île jusqu’à la fin des temps… 
Par la fenêtre du bus, à plus de 200 kilomètres de notre destination, nous pouvons admirer la beauté de son cône parfait, sous un ciel limpide. Pas un nuage à l’horizon. Méfions-nous tout de même, ici l’on dit que si tu vois le Mont Taranaki c’est qu’il va bientôt pleuvoir, et si tu ne le vois pas c’est qu’il pleut déjà !

taranaki

New Plymouth

Des trombes d’eau. Un vent à décorner un boeuf. Une mer déchaînée. Le dicton disait donc vrai… Nous sommes à New Plymouth, au pied du Mont Taranaki. Enfin il parait, il est pour l’heure caché par les nuages. Nous nous rendons à l’office de tourisme afin de nous renseigner et organiser nos randonnées des prochains jours. Qui tombent à l’eau… Mauvais temps annoncé pour toute la fin de la semaine… 

Qu’à cela ne tienne, changement de plan, on prend le bus le lendemain pour Auckland, promis cette fois on va louer notre van…

 

Si vous avez manqué le début du tour du monde

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