On atterrit à Valdivia

Le ciel est une nouvelle fois limpide lorsque nous arrivons à Valdivia. Décidément nous sommes chanceux avec le temps. Le soleil se reflète sur l’une des trois rivières au confluent duquel s’est installée la ville. « La région des fleuves » porte bien son nom !


Durant deux jours, on se laisse aller à la douceur de vivre valdivienne, profitant du doux soleil de printemps qui taquine notre visage, et explorant les recoins de cette cité charmante et agréable.

Le marché aux poissons

Au petit matin, en bord de rivière, les pêcheurs viennent vendre le fruit de leur travail, montagnes de saumons, congres, soles, oursins, fruits de mer de toutes formes et de toutes tailles. Les valdiviens ne sont pas les seuls à venir choisir et se régaler de ces produits frais, juste derrière les grilles que l’on a montées pour se prévenir des attaques de mouettes, cormorans, pélicans et autres bêtes à plumes. Ils attendent tous avec impatience les restes de poissons et autres entrailles que les pêcheurs leur réservent.

Et ils ne sont pas seuls ! Avides lions de mer et otaries guettent également, c’est à celui qui prendra possession de la meilleure place sur les quais aménagés à leur intention ! Spectacle unique, oiseaux et mammifères nous offre un superbe ballet dont on ne se lasse pas. Repus, les otaries et lions de mer s’échouent sur une barge au large, s’évanouissant sous la chaleur du soleil bienfaisant.

Niebla et Corral

Nous partons explorer la région, et filons vers le petit village de Niebla. Ici, pas grand-chose, c’est tout petit et tout vide… Un peu tout pourri quoi… Alors on décide de prendre le bateau pour se rendre sur l’autre rive, histoire de voir à quoi ressemble le village d’en face, connu sous le joli nom de Corral. Bon, le nom est plus joli que le village en lui-même, mais c’est un bon prétexte pour se promener entre les petites maisons chiliennes et s’aventurer dans les ruines du fort, construits au 18ème siècle à l’heure où les espagnols devaient protéger leurs navires se rendant de Valparaiso au Cap Horn.

Pucon

Nous quittons la région des fleuves pour celle beaucoup plus connue des lacs. Il faut dire qu’ici le paysage est de toute beauté, bleu intense du lac, vert tendre des forêts, et blanc immaculé des pentes des volcans. Nous nous rendons à Pucon, petite ville toute de bois vêtue, au pied du majestueux volcan Villarica. C’est un cône parfait perché à 2800 mètres et au sommet duquel s’échappe une légère fumée, preuve de l’activité intense de ses entrailles.


Pucon vit quasi uniquement du tourisme. C’est le lieu à la mode, agences, restaurants et hôtels se partagent les devantures. C’est vrai qu’ici le cadre est idyllique, et les activités nombreuses : l’ascension du volcan bien sûr (pas possible pour nous pour cause de pied pas encore réparé) mais aussi randonnées, rafting, balades à cheval, et puis les thermes. Et ça, nous, on adore !

Les thermes des Pozones

Le paradis de la therme, son joyau, THE NUMBER ONE. Au creux d’une vallée verdoyante, quelques bassins de roches accueillent généreusement l’eau chaude. Alors oui, c’est vrai, le soleil tape un peu fort et l’eau est bouillante, nos corps sont ivres de chaleur, mais quel plaisir de se trouver dans un cadre aussi charmeur, dérangés seulement par la mélodie des flots de la rivière adjacente.

On continue notre visite de la région des lacs… Ah ben non.

Nous quittons Pucon pour nous rendre un peu plus au sud dans la région d’Osorno, au sud du pays. Arrivés à la gare des bus, à la dernière minute, on change de plan et on prend un billet pour l’Argentine et San Carlos de Bariloche. Passer les frontières en lousdé, ça marche vachement mieux !

 

Si vous avez manqué le début du tour du monde

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