Capitale ou pas ?

On quitte le haut plateau pour arriver à Sucre à (seulement) 2 800 mètres d’altitude. La ville porte le nom d’un certain général qui a aidé à renvoyer les espagnols dans leur pays et est devenu président de la nouvellement créée Bolivie en 1826. “La ville blanche” devient la capitale du pays, pas pour longtemps, puisque rapidement le gouvernement se déplace à la Paz. Aujourd’hui encore c’est la gueguerre entre les Sucriens et les Paziens qui chacun revendique leur statut de capitale. Afin de ne brusquer aucun d’entre eux, il est dit que Sucre est la capitale constitutionnelle, alors que La Paz est la capitale administrative… M’enfin, sont toujours pas contents. La nouvelle constitution mettra peut-être un terme à cette querelle, il est dit que Sucre sera bel et bien la VRAIE capitale de la Bolivie une fois que celle-ci sera acceptée. À suivre.

La ville coloniale

Sucre est une jolie ville coloniale, toute blanche, où il est bon flâner. On se déniche un petit hôtel aux accents romantiques, en plein coeur de la ville, et surtout à côté du marché. Et quel marché ! Le plus beau et le plus impressionnant que l’on est vu. Les étalages croulent sous les fruits et légumes, le pain ressemble à s’y méprendre à notre chère baguette, et puis là-haut, l’immense “comedor popular”, ou cantine populaire. Ici, la spécialité, c’est la saucisse, et Seb s’en remplit la panse ! 

Au temps des dinos

Les villes des hauts plateaux Boliviens sont impressionnantes vues d’en haut. Encaissée au fond d’une vallée, nous prenons pleinement conscience de la dimension de Sucre en nous rendant sur les hauteurs de la ville dans notre microbus. Et si on est là, c’est qu’il parait qu’il y a un mur avec des empreintes de dinosaures… Oui, de dinosaures ! Une paroi de 2 kilomètres de long découverte sur le chantier d’une usine de ciment. Après 20 bonnes minutes de marche, nous passons l’usine et nous découvrons le fameux mur. Ah ben ouais, c’est vrai, il y a des traces de pattes. Les boliviens en ont profité pour faire un parc à dinosaures en face, le tourisme se développe ici aussi, et on admire les reproductions grandeur nature de ses gigantesques animaux préhistoriques disparus il y a quelques 65 millions d’années.

On quitte la capitale… pour la capitale

À nous La Paz !

 

Si vous avez manqué le début du tour du monde

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