Bientôt un an que nous sommes partis, l’heure du retour approche. Alors, avant de reprendre le rythme effréné de la vie active, on a décidé de se prendre des vacances ! 15 jours au soleil, sur la plage, à vivre le farniente… Et puis, il faut bien qu’on peaufine notre bronzage avant de rentrer !
L’île d’Holbox
Première étape et non des moindres : l’île de Holbox. Cette petite île paisible encore à l’abri des hordes de touristes qui envahissent la riviera Maya nous enchante dès notre arrivée. Nous débarquons à 6h30 du matin après une (dernière) nuit de bus. Nous traversons le village encore endormi jusqu’à l’autre rive, celle où se trouvent les plages et aménagements touristiques. Luis, notre capitaine de Campeche nous a donné une bonne adresse pour dormir. Il nous a même dessiné un plan ! Il est bien tôt le matin, trop tôt pour déranger toute la maisonnée et demander une chambre, mais il est toujours possible de partir en repérage ! C’est ce que l’on fait, et on tombe littéralement amoureux de l’endroit. Hamacs étendus entre deux palmiers, quelques transats, un joli petit resto, oui, c’est ici que l’on veut séjourner !
Sauf que, à l’heure du réveil des hôteliers, le rêve s’évanouit… La chambre est bien au-dessus de notre budget… Luis nous a pris pour des américains ! Bon, on prend nos cliques et nos claques et repartons chercher un logement qui nous ressemble plus. Rien de plus facile sur cette île dès lors que l’on s’éloigne un tant soit peu de la plage, et nous voici avec une belle chambre à un quart du prix de la précédente. Mais nous n’avons pas dit notre dernier mot ! Comme nous avons l’intention de rester quelques temps sur l’île, on va économiser. Hôtel pas cher, pique-nique, sandwichs et tacos. On l’aura notre hôtel aux hamacs !
Bonnes résolutions d’Holbox
Nous allons rester 10 jours sur l’île. Au programme, la plage bien sûr, les piques-niques, la mer, et on a bien l’intention de se remettre en forme avant notre retour. Alors tous les matins ce sera natation ! L’eau est bonne, turquoise, une demi-heure de nage nous fera le plus grand bien. Et on s’y tient. Un jour, deux jours, le vent se lève de plus en plus tôt et on commence à se battre avec le courant, trois jours, quatre jours, et puis un après midi, nous rencontrons ceux qui seront à l’origine de notre perdition : trois normands.
Les normands et la natation ne font pas bon ménage
Romain, Antoine et Jonathan sont trois jeunes garçons sur la fin de leur périple : la semaine prochaine ils rentrent d’un tour du monde d’une année. Comme nous ! Alors, forcément, lorsque des tourmondistes se rencontrent, et qu’en plus ils sont au même point de leur voyage, ça tchatche, ça partage ses expériences, ça rigole… C’est parti pour un apéro au coucher du soleil, et on se raconte nos péripéties autour d’un verre de Bacardi. Les verres se vident aussi vite qu’ils se remplissent, on ne voit pas le temps passer, OUPS, on a oublié de manger. Les conversations s’étiolent, on commence à voir double. Résultat : tout le monde au lit à 21h30. .
Les jours suivants, personne ne renouvelle la même erreur : ON MANGE. La vie s’écoule paisiblement entre plages et apéro, voir même le samedi on pousse jusqu’à sortir dans le bar branché d’Holbox. Et puis, après maints sandwichs et nombre de tacos, ça y est, nous pouvons nous payer notre hôtel d’américain !
Le rêve américain
Trois jours entre hamacs, transats, ombre et soleil. Bon, d’accord, le vent a redoublé de force, l’eau limpide et calme désormais frémit, apparaissent même quelques vaguelettes, et il faut se lever tôt pour que les rafales ne soient que brise et réellement apprécier la douceur du climat. Il paraît que c’est l’effet de la fin du printemps, la tempête avant le calme et la torpeur des mois brûlants que sont avril et mai.
Playa del Carmen
Plus que quelques jours sur le sol mexicain, nous troquons notre douce Holbox pour la frénétique Playa del Carmen. Playa l’américaine, Playa l’héritière de Cancun, ses bars, ses restaurants, ses magasins, son monde ! tout est fait ici pour s’amuser et dépenser des sous. Mais on n’est que de passage, demain, nous partons pour Tulum.
Tulum
Tulum est réputé pour son site archéologique de l’époque tardive des mayas, le seul dans toute la péninsule érigé sur la côte. Et quel spectacle ! De jolis édifices au milieu de palmiers surplombant la mer turquoise des Caraïbes. Un vrai décor de carte postale.
Tulum, c’est aussi l’un des derniers endroits sur toute la riviera maya à la construction plus rapide que speedy gonzales où l’on peut dénicher des cabanes sur la plage. C’est évidemment l’endroit où nous avons l’intention de passer quelques jours.
Et c’est qu’elles sont rustiques les cabanes ! Toit (à trous) de palmes, murs de troncs d’arbre, matelas surmonté d’une moustiquaire, des petites huttes comme celles que l’on retrouve en Asie pour une misère. Ici ce sont les seuls à proposer ce genre de logement, alors ils en profitent ! Louer une cabane au Mexique, c’est du luxe ! M’enfin, on joue le jeu, la plage est belle, la mer d’un bleu transcendant, et le vent omniprésent. Ça souffle sur la riviera maya !
Ici, cocktails pas chers, bières à gogo, il y a tout ce qu’il faut pour faire la fête. Sauf que nous, on est crevé, et on n’est pas tellement d’humeur festive. Finalement, on se bat avec le sommeil au son des basses de la boite de nuit. Les cabanes de Tulum, c’est pas pour nous. On déménage de nouveau à Playa.
Retour à Playa
Aujourd’hui, c’est mon anniversaire ! Alors, pour fêter ça, on s’offre un vrai repas, sans tacos ni sandwichs, on explose le budget (50 euros !). On commence par l’apéro, une pina colada XXL, dans un verre tellement immense qu’on dirait un vase, accompagné d’un cocktail de crevettes. On pousse jusqu’à se faire péter la pièce de boeuf saignante XXL elle aussi, de celle que tu ne vois que dans les films américains. On en avait oublié le goût ! Pour arroser tout ça, rien de tel qu’un petit vin mexicain. On se régale, au son des mariachis et sous l’oeil envieux des américains qui font la queue devant le restaurant… Un peu pompette ? Pour s’en assurer, on s’envoie une dernière pina colada !
On part à New York
Nous quittons le Mexique et ses 30 degrés et partons pour notre dernière destination : New York (et ses 5 degrés…)
Si vous avez manqué le début du tour du monde…