Economiser pendant des années, vendre sa maison, télétravailler… Aujourd’hui les possibilités de financer son voyage sont multiples ! On vous fait part de notre expérience.
Il y a 14 ans, nous partions pour l’aventure de notre vie : un tour du monde d’une année. Nous n’avions pas d’enfants. Pour financer notre voyage, nous avions économisé durant plusieurs années. 5 ans pour être précis… Le budget ? 30 000 euros à deux pour 12 mois de voyage. Si vous souhaitez retrouver le budget du tour du monde, n’hésitez pas à aller faire un tour du côté de la page budget.
Aujourd’hui nous repartons en famille pour un temps indéterminé. À quatre, ce n’est plus le même budget. Pas le même voyage non plus, on part en slow travel. Mais alors comment finance-t-on un voyage en famille ?
Lâcher prise, et aller au bout de son rêve
Pour financer notre voyage, on n’a rien trouvé de mieux que de vendre notre maison. Et oui, partir à quatre coûte cher. Economiser ? Euh… Entre la crise du covid et le coût de la vie en famille cela nous aurait pris… Au moins quinze ans. Les filles auraient été grandes, et nous on aurait été vieux… alors vu que c’est le bon moment, il faut bien trouver les sous maintenant.
Mais… Et le retour ??
LA grande question du retour. On l’a déjà vécu, deux fois. La première fois, c’était de retour du tour du monde. Et oui, cela a été dur. Il est presque impossible de louer un appartement sans CDI, et retourner chez ses parents, c’est sympa, mais quand ça ne dure pas très longtemps. Il nous a fallu du temps pour reprendre une vie « normale », et cela n’a pas été évident.
La deuxième fois, c’était de retour de Val D’Isère. Cette fois-là, le retour a été très facile. Trop facile même peut-être. C’est comme si l’on n’était jamais partis… Et oui, nous avions juste « fermé » notre maison pour une année, et nous l’avons réintégrée comme si de rien était. Nous avons retrouvé nos anciens boulots. Les potes étaient toujours là, la famille aussi, rien n’avait changé. Sauf nous peut-être… Mais on revient facilement à sa vie d’avant.
Et donc, le retour ???
Et bien… On verra bien ! c’est vrai que l’on sort de la vie classique, nous qui avions une maison, on n’en aura peut-être plus au retour, il faudra probablement tout recommencer… Ou pas ! Parce qu’elle est là aussi l’idée, faut-il vraiment posséder pour être heureux ? A-t-on vraiment besoin d’une maison, d’une collection de vêtements, de produits high-tech ? Nous serons peut-être pauvres au retour mais certainement riches d’expériences. On se laisse facilement avoir par ce que la société nous dit : posséder une grande maison, avec piscine et jacuzzi, serait le summum de la réussite… Mais est-ce que cela rend vraiment heureux ? Evidemment, nous sommes tous doubles et confrontés à des sentiments contradictoires. Ce n’est pas raisonnable de vendre sa maison et de partir pour ne plus rien avoir. Mais ne plus rien avoir nous donne la sensation de retrouver une liberté perdue. Briser nos chaînes et voir où le vent nous mène.
Alors l’idée, c’est de voyager jusqu’à ne plus avoir d’argent ?
Non, l’idée c’est de voyager, s’installer où nous nous sentons bien, travailler un peu afin de regagner un peu d’argent, puis repartir pour s’installer de nouveau dans un nouvel endroit. Encore une fois, place à l’imprévu ! Et que cela dure quelques mois ou quelques années, au moins, on l’aura fait !
